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mercredi 26 novembre 2014

Exhibition: "Images de guerre"


November 2014, on the sidelines of the programming, an exhibition devoted to the war was set up in the Centre Culturel Royer.

We discussed the lives of soldiers and civilians in the conflicts that have marked the history of Canada.

The photographs and documents showed to the public were collected through the Archives department and were also lent by some members of the community.

Every November, until the year 2018 –which will mark the signing of the armistice, a hundred years ago– the Centre Culturel will host this exhibition that will grow with time.


We designed this exhibition to show the role played by local soldiers in conflicts the Canadian nation was involved with.


Exposition : "Images de guerre"


En ce mois de novembre 2014, le Centre Culturel Royer a réalisé, en marge de sa programmation, une exposition consacrée à la guerre.

Nous avons évoqués la vie des soldats, ainsi que celle des civils, lors des guerres qui ont marqué l’histoire du Canada.

Les photographies et documents mis à la disposition du public ont été apportés par le département des Archives de Ponteix et certains membres de la communauté.


À chaque mois de novembre, jusqu’en 2018 – pour le centième anniversaire de la signature de l’armistice – le Centre Culturel hébergera cette exposition qui grandira avec le temps. Nous espérons montrer le rôle et l’implication des soldats de la région de Ponteix qui ont participé à un conflit depuis la fondation de la communauté, voilà cent ans passés.


mercredi 12 novembre 2014

Cornflower and poppy


In the aftermath of November 11, 2014, we saw many poppy flowers. During the ceremony which took place yesterday in Ponteix, the Centre Culturel Royer was able to lay its crown and pay tribute to the soldiers who sacrificed their lives on the other side of the Atlantic.



It has been a hundred years since the First World War broke out in the aftermath of the Sarajevo attack. That was in June 1914. The world was a chaos. Millions of people fell.

When I lived in France, I did not know why we saw so many poppies placed in churches and graveyards in the cemeteries. Now that I live in Canada, I know. Every year, people proudly wear this flower in the week before November 11: a flower to remember.

Why do we not wear that flower in France? Simply because we wear a cornflower. We see  that flower pinned to the lapel of the President of the Republic, during the commemorations.

Why have we chose this flower rather than the poppy? It's very simple. The poppy is a reference to a poem written in 1915 by a Canadian soldier, entitled "In Flanders Fields". The choice of cornflower  is both a reference to the uniform of the French soldiers (any rookie who came in the trenches wore a brand new uniform). New recruits were easily recognizable to the cleanliness of their blue uniforms, so any new soldier received the nickname  of "Bleuet" (Cornflower).


                                                           Depuis le site du CNRS

During the Great War, a poem called "Bleuets de France" was written by Alphonse Bourgoin. Cornflower was made by disabled soldiers to support them in their daily lives. Nowadays, the cornflower is still manufactured and sold in the days preceding the commemorations of the 11th of November.


Bleuet et coquelicot


En ce lendemain de 11 novembre 2014, nous avons vu fleurir de nombreux coquelicot. Lors de la cérémonie qui s’est déroulée hier, à Ponteix, le Centre Culturel Royer a pu déposer sa couronne et rendre hommage aux soldats ayant sacrifié leurs vies de l’autre côté de l’Atlantique.

Cela fait cent ans que la première guerre mondiale a éclatée, au lendemain de l’attentat de Sarajevo. C’était en juin 1914. Le monde s’est embrasé. Des millions de morts sont tombés.

Lorsque je vivais en France, je ne savais pas pourquoi nous voyions autant de fleurs de coquelicots déposées dans les églises et dans les cimetières, près des sépultures des soldats canadiens ou anglais. Désormais, je le sais. Chaque année, les gens arborent fièrement cette fleur dans la semaine qui précède le 11 novembre : une fleur pour se souvenir.

Pourquoi n’arborait-on pas cette fleur en France ? Tout simplement parce qu’on portait un bleuet. Nous le voyons épinglé sur le revers de la veste du président de la république, lors des commémorations.

                                      Photo : Claude Truong-Ngoc, bleuet de France, novembre 2013


Pourquoi avoir choisi cette fleur plutôt que celle du coquelicot ? C’est très simple. Le coquelicot est une référence à un poème écrit en 1915, par un soldat canadien, et intitulé « Au champ d’honneur ». Le choix du bleuet, lui, est à la fois une référence à l’uniforme des soldats français. Toute jeune recrue qui arrivait dans les tranchées arborait un uniforme neuf et non encore maculé de boue. Facilement reconnaissables à la propreté de leur uniforme bleu, les nouveaux soldats recevaient le surnom de Bleuet.

Pendant la grande guerre, un poème intitulé « Bleuets de France » fut écrit. La fleur de bleuet était fabriquée pour permettre aux soldats invalides de bénéficier d’une aide nécessaire à les appuyer dans leur vie quotidienne. De nos jours, le bleuet est toujours fabriqué et vendu dans les jours précédents les commémorations du 11 novembre.

Les voici les p’tits "Bleuets",Les Bleuets couleur des cieux Ils vont jolis, gais et coquets, Car ils n’ont pas froid aux yeux. En avant partez joyeux ; Partez, amis, au revoir !Salut à vous, les petits "bleus", 
Petits "bleuets", vous notre espoir !

                Alphonse Bourgoin, « Bleuets de France », Chansons et poèmes de guerres, 1916