Si vous ne connaissiez pas encore
le verlan – une forme d’argot français qui vise à inverser les syllabes d’un
mot –, vous venez d’apprendre votre premier terme : Stromae, qui signifie
maestro. Vous voyez ? Rien de bien compliqué dans tout ça. On vous en parlera
un peu plus en détails dans nos articles sur la « rétrospective de la
langue française ». Pour le moment, concentrons-nous un peu sur le maestro
dont il est question.
Stromae est le pseudonyme d’un
jeune auteur-compositeur et interprète belge du nom de Paul Van Haver. Cet
artiste talentueux, qui a reçu de nombreuses distinctions, verse dans le hip-hop
et la musique électronique depuis quelques années, déjà, et il s’apprête à
sortir son second album : Racine carrée.
Sa mère est belge et son père était
rwandais. Avant que ce dernier ne disparaisse dans le génocide qui a déchiré le
Rwanda en 1994, Stromae avait eu peu d’échanges avec ce parent absent. Il est
devenu, du fait de cette absence, une source d’inspiration pour le musicien. En
extrait, nous vous invitons à découvrir « Papaoutai », tiré de son
dernier album qui sortira ce mois-ci et qui évoque ce papa manquant.
Stromae: maestro of the Belgian scene
If you never heard about “verlan” (French backward
slang that inverts syllables), you have just learned your first word, because
Stromae means maestro. As you can see, this is quite simple. You will hear a
little bit more about it in our “French language retrospective” articles. Right
now, let us focus on the maestro.
The young Belgian singer-songwriter, known as
Stromae, is Paul Van Haver. This talented artist has been rewarded many times.
Making Hip Hop and electronic music since several years, now, Stromae will
release his second album: "Racine carrée" (Square
root).
He was born from a Belgian mother and a Rwandan
father. There had been little contact with his dad, before he disappeared in
the 1994 genocide in Rwanda. The father’s absence became an inspiration for the
artist. We invite you to discover an extract from his last opus, available this
month, a song called “Papaoutai” (where are you, dad).
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