Nous approchons des journées de la Culture 2013. Ici, à Ponteix, ce sera le 27 septembre 2013 et nous aurons plusieurs activités à partager avec le grand public. Nous vous les présenterons dans les semaines à venir. Soyez prêts !
Cet événement sera célébré partout dans le pays durant la fin de semaine des 27, 28 et 29 septembre.
Nous profitons de cet article pour les remercier de leur appui.
Culture days are coming! On September the 27th, 2013 Ponteix will welcome the event. We will invite the public to experiment Arts through several activities. These activities will be presented on our blog, in the next few weeks. Ready?
Culture days are celebrated across Canada from September 27th to 29th 2013.
Les 20 et 21 août derniers, les Sœurs
de Notre-Dame d’Auvergne ont célébré leur centième anniversaire.
L’actuelle ville de Ponteix, au
moment de sa fondation, portait le nom de Notre-Dame d’Auvergne. La
construction du chemin de fer qui passait sur l’autre rive de la rivière a vu
la migration des premiers colons vers l’autre rive et l’appellation du village
changer pour le nom que nous lui connaissons actuellement.
C’est l’Abbé Royer, fondateur de
la communauté, qui a fait venir les sœurs en Saskatchewan. Les sœurs de
Notre-Dame de Chambriac avaient pour mission d’ouvrir, sur ces nouvelles
terres, un couvent et de prendre en charge l’éducation des jeunes. Au fil des
années, elles ont également ouvert l’hôpital Gabriel, le Manoir et le Foyer
Saint Joseph.
La musique était très présente
lors de ces deux journées. C’est donc en images et en musique que nous
terminerons cet article !
The
sisters of « Notre-Dame d’Auvergne » celebrated their centennial on
August 20th and 21st.
The actual town of Ponteix was first named “Notre-Dame
d’Auvergne” but when the train came the village moved to its actual position
and took the name of Ponteix.
The sisters of “Notre-Dame de Chambriac” came
in Saskatchewan because of the initiative of the father Albert-Marie Royer, founder
of the community. They opened the convent, taking care of the education of the
young ones. They, also, opened the old hospital Gabriel, the “Manoir” and the “Foyer
Saint Joseph”.
Music took an important place in the two days
of celebrations, this is why we want to conclude with pictures and a song...
Petite piqûre de rappel : affiche de l'événement "Prendre Racine" à Ponteix.
En cet été 2013, la Troupe du
Jour aura parcouru les routes de la Saskatchewan à la rencontre des publics des
communautés francophones de toute la province.
C’est dans le cadre de leur
projet « Prendre Racine » que le public de Ponteix a pu apprécier l’assemblage
de textes proposés sous la forme d’une pièce savoureuse, aux accents de classicisme
racinien. Par une après-midi radieuse, les comédiens ont déclamé des vers
classiques, des textes tirés de chansons du répertoire francophone, des poèmes
et ont, le temps de deux scènes, fait revivre le célèbre Cyrano de Bergerac,
personnage haut en couleur et non dépourvu de panache.
Ponctué par les notes de la
célèbre « Chaconne » de Bach interprétée au violoncelle par Hans
Deason, les accents tantôt tragiques, tantôt comiques du texte porté par le duo
de comédiens formé par Lauren Allen et Colin Lepage ont touché leur public.
N’oublions pas l’implication d’Inouk
Touzin qui a promu le projet avec passion, accompagné les comédiens dans leur
tournée et interprété l’un des personnages de cette pièce. Et saluons la
performance de nos voisins de Gravelbourg, Monique Morin et Louis Stringer, qui
se sont appropriés leur rôle en un temps record. Leurs rôles, pour être plus
précis ! Car entre Arsène Lupin, Sherlock Holmes, Hercule Poirot – « Mon
ami ! » – et Christian de Neuvillette, il y a plusieurs univers d’auteurs
parfois aux antipodes les uns des autres.
Reconnaissons les « invisibles »
! Ceux qui n’était pas présents à la représentation, mais sans lesquels « Prendre
Racine » n’aurait pu voir le jour : Coline Baudemont et David Granger
qui ont, respectivement, pris en charge les costumes et la mise en scène.
Bientôt, grâce à la Troupe, un
Érable de l’Amur fera croître ses branches sur le Parc de Ponteix où la pièce a
été en représentation.
Merci à la Troupe du Jour de nous
avoir permis de découvrir et redécouvrir quelques-uns des nombreux magnifiques
textes qui donnent toutes ses lettres de noblesse à la belle langue qu’est le
français !
« Prendre Racine »
Act II, scene 1
This summer,
“La Troupe du Jour” will have travelled through Saskatchewan to meet with the
communities from across the Province.
The public of Ponteix was able to discover a
concoction of texts from various styles and authors, assembled as a play for
the project “Prendre Racine”. On a most enjoyable afternoon, the comedians recited
verses from the great dramatist of the French classicism: Racine. From “Bérénice”
to Brel and Ferrer, including poetry and theatre, comedians gave life to the
famous character of Cyrano de Bergerac with panache!
The familiar strains of Bach’s Chaconne sounded
in the Ponteix Park, thanks to the talented cellist: Hans Deason. The public
responded through their reactions and laughs to the actors Lauren Allen and
Colin Lepage.
Do not forget to mention Inouk Touzin whom was
an actor, accompanied the Troupe in its journey and promoted the “Prendre
Racine”! What do we have to say about Monique Morin and Louis Stringer? They
did not only play one or two characters, but several from Sherlock Holmes to “mon
ami” Hercule Poirot or from Arsène Lupin to Christian de Neuvillette.
And we fully recognize the roles played by
Colline Baudemont and David Granger for she was in charge of the costumes and he
was supervising the staging.
Thanks to the Troupe, a maple tree will grow in
the Park of Ponteix where the play took place.
We had a lot of pleasure in discovering or
rediscovering some of the numerous and magnificent texts which gives French literature
and poetry back the respect they deserve.
Né en 1950, dans un
petit village près de Lafayette en Louisiane, Zachary Richard est un auteur,
compositeur, poète et chanteur qui a à cœur la culture francophone cajun ainsi
que la protection de l’environnement. (Vous pouvez consulter sa biographie officielle ici.)
Zackary Richard est un artiste qui a
su intégrer la musique cadienne à la musique contemporaine. Il a d’ailleurs aussi
su s’illustrer tant dans la culture francophone qu’anglo-américaine. Quelques
unes de ses chansons les plus connues dans la francophonie seraient La Ballade de Jean Batailleur, L’arbre est dans ses feuilles, Travailler c’est trop dur et
Au bord du Lac Bijou. Il s’est aussi illustré avec le groupe Zachary Richard
and the Zydeco Rockers. Ils ont su mettre à l’avant scène plusieurs œuvres à
saveur Zydéco, comme cette savoureuse adaptation du classique Johnny B. Good de Chuck Berry.
Aussi, plus récemment, lors du retour
de la cloche de Batoche en sol Saskatchewannais à la mi-juillet, Zachary
Richard a désiré ressortir une chanson écrite il y a plus d’un an sur ce
symbole de la résistance métisse de l’Ouest du pays. Chanson qu’il a lui-même
présentée comme une manière de faire connaître au monde l’histoire de la
cloche ainsi qu'une façon de rendre hommage à la résilience de la communauté
Métis. (Vous pouvez cliquer ici afin d'en faire l'écoute)
La cloche de Batoche avait été prise
aux mains de la communauté Métis par des soldats ontariens en 1885 lors de la
Bataille de Batoche contre la Rébellion du Nord-Ouest. Conservée jusqu’en 1991 à
Millbrook en Ontario, elle avait alors été subtilisée durant la nuit. C’est un
métis manitobain qui a conservé la cloche durant plus de 20 ans avant son rapatriement
à Batoche.
Born in 1950, in a small village close to Lafayette in Louisiane,
Zachary Richard is an author, compositor, poet and singer who has the Cajun francophone
culture as well as the environment’s protection at heart. (You can click here for his official biography)
Zachary Richard is an artist who has known how to mix the cadian music
into contemporary music. He also knew how to illustrate himself in the Francophone
as much as the Anglo-American cultures. His most famous French songs
would be La Ballade de Jean Batailleur, L’arbre est dans ses feuilles,
Travailler c’est trop dur et Au bord du Lac Bijou. He also illustrated himself with the group
Zachary Richard and the Zydeco Rockers. They promoted many Zydeco sounds and
beats by adapting many songs, like the classic: Johnny B. Good by Chuck Berry.
Also, more recently, when the Batoche’s bell came back in Saskatchewan at
the middle of the month of July, Zachary Richard wanted to get a song written
more than a year ago about this Metis resistance symbol. When Zachary talked
about his song, he presented it as a way to explain the history of the bell to
the world as well as a tribute to the Metis’ resilience. (You can click here to listen to it)
The Batoche’s bell has been taken from the Metis’ community by Canadians
soldiers during the Bataille de Batoche against the Northwest Canada rebellion
in 1885. The bell was kept in Millbrook, Ontario until 1991 when it got robbed.
It’s a Manitoban meti who has kept the bell for more than 20 years before it
returned to Batoche 2013.
Henri Liboiron est né en
1929, ici, à Ponteix. Empêché par la maladie, il n’a pas pu poursuivre des
études universitaires. Il est donc resté travailler sur la ferme familiale avec
ses parents. Il a commencé ses découvertes archéologiques dans les années 40
dans les environs de Ponteix. Tout au long de sa vie, il a entretenu une
passion pour l’archéologie. Plus particulièrement, pour l’archéologie
expérimentale qui consistait à employer différentes méthodes, techniques et
approches afin de comprendre et de reproduire le travail de nos ancêtres. Tout
au long de sa carrière, Henri Liboiron a expérimenté et réussi à reproduire, en
utilisant toujours les méthodes ancestrales, de nombreuses pointes de flèches,
atlatls, calumets de paix, divers objets de poteries, outils de travail et
tipis. Cet archéologue amateur a reçu plusieurs certificats d’appréciation et
de reconnaissance pour son implication dans le domaine de l’archéologie de la
part de la Saskatchewan Archaeological Society ainsi que du Ministère de la
Culture et du Loisir de la Saskatchewan. Aussi, en 1992, M. Liboiron a aidé à
confirmer la localisation où le plésiosaure, affectueusement surnommé ‘‘Mo’’, a
été découvert par Bob St-Cyr. En 1994, il a légué sa collection d’artéfacts au
Centre Culturel Royer, laquelle est toujours exposée de nos jours au sein du
musée d’Héritage Notukeu. Malheureusement, après tant d’années consacrées à sa
passion, Henri Liboiron a succombé à un cancer en 1996.
Henri Liboiron was born in 1929, here, in Ponteix. When
sickness made it impossible for him to pursue superior studies; he then stayed
on the familial farm and worked with his parents. He began his archaeological
discoveries around Ponteix in the 40’s. All his life, he was passionate about
archaeology. He concentrated his researches on experimental archaeology using
different methods, techniques and approaches in order to understand and to
reproduce the work of our ancestors. During his whole career, he experimented and
succeeded at reproducing, always using ancestral methods, numerous arrowheads,
atlatls, peace pipes, potery, working tools and tipis. This amateur
archaeologist has received many appreciation and recognition certificates from
the Saskatchewan Archaeological Society and the Saskatchewan Ministry of
Culture and Recreation for his involvement into the archaeological field. Also
in 1992, Liboiron helped to confirm the location where the plesiosaur,
affectionately nicknamed ''Mo'', was discovered by Bob St. Cyr. In 1994, he
gave his artifacts collection to the Royer Cultural Centre, which is still
exposed to this day in the Notukeu Heritage museum. Unfortunately, after many
years of passionate and hard work, Henri Liboiron died from cancer in 1996.
Si vous ne connaissiez pas encore
le verlan – une forme d’argot français qui vise à inverser les syllabes d’un
mot –, vous venez d’apprendre votre premier terme : Stromae, qui signifie
maestro. Vous voyez ? Rien de bien compliqué dans tout ça. On vous en parlera
un peu plus en détails dans nos articles sur la « rétrospective de la
langue française ». Pour le moment, concentrons-nous un peu sur le maestro
dont il est question.
Stromae est le pseudonyme d’un
jeune auteur-compositeur et interprète belge du nom de Paul Van Haver. Cet
artiste talentueux, qui a reçu de nombreuses distinctions, verse dans le hip-hop
et la musique électronique depuis quelques années, déjà, et il s’apprête à
sortir son second album : Racine carrée.
Sa mère est belge et son père était
rwandais. Avant que ce dernier ne disparaisse dans le génocide qui a déchiré le
Rwanda en 1994, Stromae avait eu peu d’échanges avec ce parent absent. Il est
devenu, du fait de cette absence, une source d’inspiration pour le musicien. En
extrait, nous vous invitons à découvrir « Papaoutai », tiré de son
dernier album qui sortira ce mois-ci et qui évoque ce papa manquant.
Stromae: maestro of the Belgian scene
If you never heard about “verlan” (French backward
slang that inverts syllables), you have just learned your first word, because
Stromae means maestro. As you can see, this is quite simple. You will hear a
little bit more about it in our “French language retrospective” articles. Right
now, let us focus on the maestro.
The young Belgian singer-songwriter, known as
Stromae, is Paul Van Haver. This talented artist has been rewarded many times.
Making Hip Hop and electronic music since several years, now, Stromae will
release his second album: "Racine carrée" (Square
root).
He was born from a Belgian mother and a Rwandan
father. There had been little contact with his dad, before he disappeared in
the 1994 genocide in Rwanda. The father’s absence became an inspiration for the
artist. We invite you to discover an extract from his last opus, available this
month, a song called “Papaoutai” (where are you, dad).